Les meilleurs livres de SF chez Robert Silverberg

Découvrez notre top 5 des meilleurs livres écrits par Robert Silverberg, un romancier renommé dans le domaine de la science-fiction.

1. L’homme dans le labyrinthe (1970), le livre majeur de Silverberg

Le meilleur livre de Robert Silverberg

Résumé de l’histoire

Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d’une ville, sinon avec la situation qui l’avait conduit à y chercher refuge. Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d’une façon atroce.
Tous ceux qui avaient essayé de l’y rejoindre par la suite avaient été massacrés.

Aujourd’hui, Ned Rawlins a reçu l’ordre de ramener Muller sur la terre, sa planète natale. Qui, neuf ans auparavant, l’a impitoyablement chassé…

Un extrait du roman

Manquer d’un membre, d’un œil, ou avoir une infirmité quelconque était considéré comme un crime esthétique : tout pouvait être réparé et la bienséance commandait d’offrir à ses congénères une apparence agréable. Les imperfections et la laideur outrageante étaient éminemment antisociales.

Le choix Top Livre

Ecrit il y a plus de 50 ans, ce grand classique de la science-fiction a bien résisté au temps et reste une oeuvre incontournable pour tous les amateurs du genre. En plus de nous projeter dans un labyrinthe tortueux et imprévisible, Robert Silverberg s’inspire de la mythologie grecque pour nous donner une belle introspection sur l’âme humaine.

2. Les Monades urbaines (1974), un monument de la dystopie

Les Monades urbaines de Robert Silverberg

Résumé de l’histoire

La planète Terre en l’an 2381 : la population humaine compte désormais plus de 75 milliards d’individus, entassés dans de gigantesques immeubles de plusieurs milliers d’étages. Dans ces monades, véritables villes verticales entièrement auto suffisantes, tout est recyclé, rien ne manque. Seule la nourriture vient de l’extérieur. Ainsi, l’humanité a trouvé le bonheur. Des bas étages surpeuplés et pauvres aux étages supérieurs réservés aux dirigeants, tous ne vivent que dans un but : croître et se multiplier.

Plus de tabous, plus de vie privée, plus d’intimité. Chacun appartient à tout le monde. La jalousie et le manque n’existent plus. Contentez-vous d’être heureux. La monade travaille pour vous et maîtrise tout. Quand à ceux qui n’acceptent pas le système, les anomos, ils seront eux aussi recyclés. Pour le bien-être du plus grand nombre…

Un extrait du roman

Une radieuse journée de 2381 commence. Le soleil matinal est déjà haut pour illuminer les cinquante derniers étages de Monade Urbaine 116. Bientôt, toute la façade orientale étincellera comme la surface de la mer au point du jour. Activées par les photons des premiers rayons, des milliers de fenêtres se déopacifient. Ceux qui dormaient bâillent et s’étirent. La vie continue. Dieu soit loué ! Une nouvelle journée radieuse commence.

3. Le Château de Lord Valentin (1980), une épopée onirique de Silverberg

Le Chateau de Lord Valentin de Robert Silverberg

Résumé de l’histoire

L’énorme planète Majipoor, ses trois immenses continents, ses océans démesurés et son île du Sommeil… Un jeune homme s’éveille sans mémoire aux abords de la puissante cité de Pidruid. Il connaît seulement son nom : Valentin. Or, son homonyme, Lord Valentin le Coronal, maître de Majipoor, est venu avec sa cour en visite à Pidruid.

Tandis qu’il découvre auprès d’une troupe de jongleurs son aptitude à leur art, Valentin est bientôt poursuivi par d’étranges rêves : il serait le vrai Coronal et l’on aurait, par science ou par magie, transféré son esprit dans un corps anonyme. Commence alors ce qui va devenir la geste de Valentin.

Un extrait du roman

– Comme tout cela me semble étrange ! dit doucement Khun de Kianimot. Une guerre des rêves ! Si jamais j’avais douté d’être sur un autre monde, toute cette stratégie m’en convaincrait.

– Ami, dit Valentin en souriant, il vaut mieux se battre avec des rêves qu’avec des épées et des propulseurs d’énergie. Il est préférable d’arriver à nos fins par la persuasion que par un massacre.

SERIE Ce roman est le point de départ du cycle de Majipoor, la prestigieuse saga de Robert Silverberg qui mêle science-fiction et fantasy.

4. L’oreille interne (1975), un roman d’inspiration autobiographique

L'oreille interne de Robert Silverberg

Résumé de l’histoire

David Selig, Juif new-yorkais d’une quarantaine d’années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir – et garder ! – les plus belles femmes. Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d’étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu’il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l’humanité, est en train de le quitter !

Apeuré à l’idée de se retrouver seul avec lui-même, Selig nous conte sa misérable existence.

Un extrait du roman

Ma détresse n’est-elle pas poignante ? Que serai-je, quand j’aurai cessé d’être moi-même ? Je me rapproche du point zéro. C’est la dégradation spontanée. Un caprice de la probabilité est en train de causer ma perte. Et je regagne le néant. Je rejoins la poussière et les cendres. J’attendrai sans bouger le balai qui me ramassera.

5. Le Temps des changements (1971), une oeuvre distinguée par le prix Nebula

Le Temps des changements de Robert Silverberg

Résumé de l’histoire

Sur la planète Borthan se perpétue une société étrange. Elle interdit à quiconque de dire «Je». Toute manifestation d’individualité y est proscrite comme obscène. Mais pour Kinal Darrival vient le temps des changements, annoncé d’abord par Schweiz, le marchand venu de la Terre, tentateur et familier d’autres usages.

Et ensuite précipité par la drogue de Sumara grâce à laquelle on peut explorer les profondeurs de son inconscient et connaître son véritable désir. Kinal découvre en lui la passion de braver l’interdit, puis la force de renverser à jamais le tabou majeur de son univers. Au prix de la révolution.

Un extrait du roman

Obscène ! Obscène ! Sur cette unique feuille, j’ai déjà utilisé le pronom « je » près d’une quinzaine de fois, me semble-t-il. Tout en lâchant au passage des mots tels que « mon », « ma », « me » ou « moi » plus souvent que je n’ai le souci de les compter. Un torrent d’impudeur. Je, je, je, je, je. Si j’exhibais ma virilité dans la Chapelle de Pierre de Manneran lors de la cérémonie du Jour des Noms, je ne commettrais pas un acte aussi abominable.

PRIX Ce roman a été récompensé par le Nebula en 1971. Ce prix d’origine américaine honore les meilleurs romans de science-fiction et de fantasy.

Qui est Robert Silverberg ?

Robert Silverberg est un écrivain américain qui a vu le jour en 1935. Il a commencé sa carrière de romancier très jeune en produisant de nombreuses nouvelles et romans à un rythme fou et s’est d’abord essayé à de multiples genres littéraires.

C’est dans les années 1970-1980 qu’il publie des ouvrages de science-fiction, de fantasy et d’uchronie qui vont lui assurer une renommée internationale. Il a été récompensé à plusieurs reprises par les prix Hugo, Nebula et Locus.

Genre principal : Science-fiction, Fantasy

Premier livre : Révolte sur Alpha C (1955)

Dernier livre : Dernières nouvelles de Majipoor (2014)

Et pour vous, quel est le meilleur roman de cet auteur ?